Il y a presque 150 ans la jolie cité du Sancy sortait de la chrysalide du hameau de la Roche des Fées pour s’ériger autour du thermalisme. L‘époque était prospère pour répondre aux engouements de la haute société pour ce tourisme mondain naissant autour des eaux thermales. Des architectes de renom ont donné vie à la ville dans des styles néo-classique, baroque et art déco. Portrait de la station bourboulienne avec comme guide son premier magistrat, François Constantin.
Un bijou de station thermale entre passé prestigieux et projets thermaux futurs
« L’eau thermale de la Bourboule est un très puissant anti-inflammatoire, d’abord parce qu’elle émerge à 58° d’une nappe à 80m de profondeur (hyperthermale), qu’elle est non soufrée et qu’elle bénéficie d’une synergie chloro-bicarbonate, sodique et arsenicale très riche en oligoéléments. Sa teneur sodique en fait également un antiseptique efficace. »
« Notre ville est un petit chef d’œuvre d’urbanisme thermal, qui est un modèle de ville construite en 30 ans autour des Thermes à la fin du 19ème siècle, avec des bâtiments aux architectures sophistiqués qui se compose d’hébergements, de restauration et de divertissements, posés dans un environnement naturel. »
« Les Grands thermes accueillent chaque année 3900 curistes longue durée (18 jours) et 800 pour des séjours courts. S’ajoutent les 6150 clients individuels. Ces chiffres sont en progression continue de 60% par rapport à ceux de 2009. C’est le fait d’une stratégie de conquête de mon prédécesseur »
« Les travaux commenceront début janvier 2021, dans une rénovation en profondeur de notre station thermale pour encore plus de fiabilité, de respects des normes sanitaires, de confort et d’efficacité thérapeutique : des travaux sur la structure même du bâtiment, des aménagements intérieurs plus fluides et plus agrémentés pour des cures plus agréables. »