Quelques semaines après le lancement de la saison 2024 aux Thermes du Mont-Dore, la nouvelle directrice de l’établissement thermal, Séverine Thomas-Gardet répond à nos questions.
Depuis quand êtes-vous directrice des Thermes du Mont-Dore et quel a été votre parcours jusqu’ici ?
J’ai pris la direction de l’établissement thermal du Mont-Dore le 4 mars 2024, donc très récemment. Auparavant, j’étais directrice d’établissements sanitaires et sociaux sur Clermont-Ferrand pour une association qui prend en charge le handicap. J’ai un parcours avec quelques années en psychiatrie, en sanitaire et social. Concernant la formation, je suis issue de l’école de commerce de Clermont-Ferrand, donc une Auvergnate présente sur le territoire.
Pourquoi avoir fait le choix du thermalisme ?
C’est identitaire à l’Auvergne justement. Je connaissais très peu le thermalisme avant de m’orienter vers ce secteur, mais mon parcours s’est toujours orienté vers le soin, vers la prise en charge des personnes. La médecine thermale est une médecine qui n’est pas assez connue. Donc mon objectif est de valoriser les bienfaits de la médecine thermale, qui est une vraie médecine curative, mais aussi préventive.
Après quelques semaines de recul, quelles sont vos premières impressions sur le thermalisme ?
Elles sont décuplées par rapport à mes attentes. Je suis sincèrement très heureuse et épanouie d’avoir pris ces fonctions au sein de la Chaîne Thermale du Soleil, qui est une très belle entreprise familiale, avec de vraies valeurs et comme objectif principal le soin, mais aussi l’hospitalité de l’ensemble des curistes que nous accueillons.
Quels sont les atouts du Mont-Dore en matière de thermalisme ?
Déjà nous avons un établissement qui est magnifique, avec une architecture splendide, donc un espace qui, dès son entrée, apporte un bien-être. Ensuite, tous les soins qui sont prodigués au Mont-Dore de par les vertus de l’eau que nous utilisons. Nos sources ont des bienfaits qui ne sont plus à prouver. Notre équipe est aussi un vrai point fort.. Nous sommes 12 salariés permanents et nous avons toujours une centaine de personnes pour la saison : des agents thermaux, une équipe pluridisciplinaire avec des médecins, des kinés, une infirmière, des équipes motivées. Le Mont-Dore a deux orientations principales : rhumatologie et voies respiratoires, avec une possibilité de double orientation. Nous avons aussi une cure spécifique pour le syndrome d’Ehlers Danlos, ainsi que des mini-cures et un espace bien-être. Nous répondons au sein d’un joyau de la nature à des soins de haute qualité avec une recherche permanente d’amélioration des soins. La Chaîne Thermale du Soleil a su préserver cette belle architecture avec de la réhabilitation constante, pour toujours plus de modernité et une qualité d’innovation dans les soins.
Comment s’est passé le lancement de la saison ?
De parfaite manière ! Le 4 avril, nos premiers curistes sont arrivés avant le lever du soleil et depuis nous sommes très heureux d’accueillir de nombreux curistes, des fidèles mais aussi certains qui découvrent… On accueille aussi de jeunes enfants qui ont pris conscience que la cure était vraiment très bénéfique pour leur pathologie.
Quels sont vos objectifs pour cette première saison en tant que directrice des thermes ?
L’objectif c’est la prise en charge toujours de nos curistes, la continuité, puisque l’établissement du Mont-Dore reçoit tous les ans environ 9000 curistes. Il est important d’assurer la continuité des soins, la continuité de la satisfaction des curistes. Nous avons un projet d’une troisième piscine thermale, qui est en cours d’étude. Il est fondamental pour moi également de retisser ou tisser des liens avec notre environnement et de s’inscrire comme acteur économique dans le maillage local.