Dans cet entretien captivant, Amandine Perrier, l’autrice de Les Enfants de la Pergola, nous invite à revivre ses souvenirs d’enfance liés aux cures thermales au Mont-Dore. À travers son récit, elle raconte comment ces moments de soins ont marqué son parcours de manière durable et l’ont même poussée à écrire un livre.
Elle nous livre également ses impressions sur la ville et la région, les soins thermaux qu’elle a reçus, ainsi que les belles rencontres qui ont jalonné son séjour. Un témoignage touchant qui mêle santé, patrimoine et émotion.
Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours jusqu’à présent ?
J’ai étudié la psychologie du travail au CNAM de Caen, par passion. Je n’avais pas l’intention de devenir psychologue, mais j’étais très intéressée par cette discipline. Aujourd’hui, je travaille dans une agence immobilière au Mont-Dore et je suis très contente de mon travail.
La lecture et l’écriture ont-elles toujours fait partie de votre vie ?
Oui, depuis mon enfance. J’écrivais des nouvelles et participais à des concours, mais je n’ai jamais gagné. Un jour, j’ai envoyé un texte à un éditeur et ça a abouti.
Parlons de votre livre, “Les Enfants de la Pergola”. Comment est-il né ?
Quand je suis revenue dans le Sancy il y a un an et demi, je suis retournée faire une cure thermale après 30 ans d’absence. Cela a ravivé de nombreux souvenirs d’enfance et m’a inspirée pour écrire ce livre.
Quel message voulez-vous transmettre à travers ce livre ?
C’est un mélange de souvenirs d’enfance et de témoignages sur les bienfaits des cures thermales. Personnellement, elles m’ont guéri de l’asthme, une maladie pour laquelle je n’ai plus eu de crise après mes cures.
Quels soins vous ont particulièrement marquée lors de vos cures ?
Le soin le plus marquant était la douche nasale gazeuse, surnommée “la pipette” par les enfants. C’est un soin assez difficile à supporter. Mais il y avait aussi des soins plus agréables, comme les aérosols, qui étaient moins traumatisants.
Combien d’années avez-vous fait des cures enfant ?
J’ai fait quatre années consécutives de cures. Il est important de les faire plusieurs années de suite pour avoir de vrais résultats.
Parlez-nous de la Pergola, ce lieu où vous avez séjourné.
La Pergola était une petite maison d’enfants à côté du funiculaire, choisie par mes parents pour son côté familial et intime. Elle était dirigée par M. Specht, un homme très gentil. Je garde de merveilleux souvenirs de ce lieu : les soins du matin et l’école l’après-midi.
Avez-vous gardé des liens avec des enfants de la Pergola ?
Oui, j’ai gardé contact avec une amie d’enfance, Émilie. C’est un souvenir précieux que je partage dans le livre.
Parlez-nous de l’illustrateur de votre livre.
L’illustrateur, Pierre Cazot Iwamura, est un artiste aquarelliste originaire du Japon mais vivant en Normandie. C’est un ami de la famille et c’est la première fois qu’il a accepté d’illustrer un livre. Ses aquarelles accompagnent très bien mes textes.
Votre livre est-il destiné à un public particulier ?
Je pense que c’est un livre pour tout le monde. Il est illustré, donc il peut toucher les enfants, mais aussi les adultes qui ont vécu une cure thermale ou qui souhaitent revivre cette expérience.
Vous êtes maintenant installée au Mont-Dore.. Comment s’est passée votre installation ?
Tout s’est bien passé. La ville est aussi belle que dans mes souvenirs d’enfance, bien que quelques changements aient eu lieu. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette région, et toute ma famille envisage de s’y installer aussi.
Quels retours avez-vous eus sur votre livre, notamment des Mont-Doriens ?
Les retours ont été positifs. Les lecteurs trouvent que le livre est facile à lire et qu’il rappelle des souvenirs, notamment pour ceux qui ont fait des cures thermales.
Un mot sur la maison d’édition qui a soutenu votre projet ?
La maison d’édition La Flandonnière, à Saint-Saturnin, a cru en mon projet dès le départ. L’éditrice, Isabelle Blanc, m’a soutenue et je lui en suis très reconnaissante.
Où peut-on acheter votre livre ?
Le livre est disponible en ligne sur le site de l’éditeur, “Éditions de la Flandonnière”. Il est aussi bientôt disponible dans des points de vente locaux, comme la Maison de la Presse de la Bourboule et du Mont-Dore. Les habitants du Sancy peuvent aussi me contacter directement pour l’acheter.